Déroulée à Paris les 28 et 29 juillet derniers, cette tentative de conciliation non aboutie et qui a vu la présence du staff du groupe français, celle d’une quinzaine de personnalités venues de Libreville dont le nouveau Directeur Général de la SEEG, Marcellin Massila Akendengue, ainsi que Mes Olivier Cren et son confrère Jean- Paul Poulain (cabinet Poulain Cren), avocats du Gabon spécialisés dans la restructuration d’entreprises, devrait logiquement faire place à une phase contentieuse qui s’ouvrira, annonce «La Lettre du Continent», dès le 30 août prochain.
Au regard de l’analyse faite par ce journal lors de la rupture de la convention de concession dudit Groupe, en février dernier, les raisons évoquées par l’Etat Gabonais, rappelons-le, s’articulaient autour de la dégradation du service public due aux usagers et à celle de la pollution environnementale, notamment, les huiles de carburant «déversées à même le sol, sans protection, sans précaution, en violation flagrante du Code de l’environnement». A ce propos, rappelons-le par ailleurs, le Gouvernement gabonais, avait annoncé, l’ouverture d’enquêtes.
Rassurant sur le montant investi dans la SEEG en 20 ans, soit 1,5 milliards d’euros, l’Etat gabonais soutenait également que le Groupe français avait insuffisamment investi en deux décennies, etc.
Aussi, soulignons-le, la SEEG, était une filiale détenue à hauteur de 51% par le Groupe Véolia. Lequel était présente au Gabon depuis 1997, dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP). La société disposait, à travers cette concession, d’un monopole pour effectivement, deux décennies. Le Gouvernement gabonais avait reconduit ce contrat pour cinq ans, tout en jugeant le bilan des 20 ans «catastrophique» et les investissements «insuffisants».
Source : AGP